Tout d'abord, il faut être bien clair : le full contact n'est absolument pas un sport dangereux pour les enfants, bien au contraire ! C'est certainement un des sports les plus sûrs qui soient dans la mesure où la maîtrise de soi et le respect de son adversaire font partie des premières règles qui régissent la discipline chez les jeunes.

    Il fut un temps où le judo, puis le karaté représentaient les sports de combat/arts martiaux de référence pour les enfants. Faute de modernisation de ces disciplines, le full contact a pris le dessus, stimulé par une fédération très dynamique qui a beaucoup misé sur le développement des écoles de jeunes.

    Le gros avantage du full réside dans le fait qu'il permet à l'enfant de bouger son corps de façon extrêmement ludique et attractive pour lui (donner des coups de pieds comme au cinéma par exemple) et qu'il s'agit d'un sport particulièrement complet permettant de développer toutes les qualités physiques, si importantes à acquérir le plus tôt possible : souplesse, agilité, coordination, vitesse, réflexes, endurance, renforcement musculaire complet et bien d'autres encore!

    Le règlement est évidemment adapté pour les enfants avec la notion de "toucher sans se faire toucher" et sans jamais faire mal à son adversaire : c'est ce que l'on appelle le "light contact". Et puis il y a tout le matériel qui permet de progresser sportivement de façon distrayante : sacs de frappe, poires de vitesse, cordes à sauter, paos, boucliers de frappe, mannequins etc ...

    Les plus doués et motivés pourront participer aux compétitions (toujours adaptées à leur âge) et représenter l'équipe du club au palmarès prestigieux. Ils pourront se prendre pour Rocky ou Jean-Claude Van Damme, en toute sécurité évidemment. Championnats départementaux, régionaux, nationaux, stages et voyages en groupe leur procureront certainement des souvenirs inoubliables.

    On a la chance d'avoir à Evry un club qui est l'un des pionniers en France des écoles de jeunes de full contact avec des entraîneurs hautement qualifiés et extrêmement appréciés des gamins. Alors, que ce soit en complément d'autres sports comme le football, le tennis ou la gym ou en sport principal, il ne faut pas hésiter à venir essayer cette magnifique activité qu'est le full contact.

     Les parents hésitent de moins en moins à envoyer leurs enfants dans les clubs de sports de combat comme les nôtres. Il faut dire que les mentalités ont bien changé ces dernières années et que l'on fait mieux la distinction entre les professionnels que l'on voit à la télé et la façon de pratiquer en club.

    L'engouement suscité par le kickboxing dans notre jeune association du 16ème arrondissement de Paris n'étonne presque plus tant les gens ont compris tous les bénéfices qu'ils pouvaient retirer (pour eux-mêmes ou pour leurs enfants) de la pratique de nos sports. En plus d'être une activité sportive terriblement attractive pour les jeunes, l'un des aspects les plus remarquables de notre sport est qu'il est l'un des plus complets qui soit, si ce n'est tout simplement le plus complet.

                              " Equilibre, souplesse, coordination"

    S'il y en a encore que ce genre de propos étonne, je vais vous faire une petite démonstration avec une comparaison avec les sports les plus réputés. Si nous affirmons que notre sport est complet, c'est qu'il respecte les critères suivants :

    - Renforcement musculaire de tous les muscles.
   - Sport bilatéral (travaillant aussi bien la partie gauche que droite du corps).
   - Toutes les qualités physiques sont travaillées : souplesse, coordination, équilibre, vitesse, réflexes, puissance, endurance, résistance.
    - Toutes les phases qui constituent le traitement de l'information sont développées à leur maximum, c'est d'ailleurs une des grandes forces de nos disciplines : perception (que va faire mon partenaire? Où est-il placé? etc ...) ; analyse de l'information et prise de décision (comment vais-je répondre à l'action de mon partenaire? Quel est le meilleur choix?) Et enfin exécution du geste.
    - Enfin on sait à quel point les qualités mentales, psychologiques, affectives (c'est à dire émotionnelles) et tactiques (intelligence) sont fondamentales chez nous et que cela développe de façon très favorable la personnalité.

    Maintenant prenons quelques sports très prisés par les médias en France :

    - Le tennis, que je compare parfois à notre sport en ce qui concerne la vitesse de réaction ou encore certains aspects psychologiques, possède au moins un gros défaut qui n'en fait pas un sport complet : c'est un sport unilatéral (qui travaille principalement un côté plus que l'autre).
    - Le football, également un bon sport dans le domaine de la prise d'infos, n'est évidemment pas complet du tout sur le plan musculaire puisque les membres supérieurs travaillent très peu.
    - La gymnastique, la natation et l'athlétisme qui ont la réputation d'être des sports complets ne le sont pas vraiment puisqu'il leur manque l'un des aspects les plus importants : la perception n'est que proprioceptive (liée à son propre corps) puisqu'il n'y a pas d'adversaire direct et le sens tactique qui fait appel à l'intelligence n'intervient quasiment pas.
    - Le judo moderne, qui, contrairement à ce que son nom laisserait sous-entendre ("voie de la souplesse") aurait plutôt tendance à raidir ses pratiquants, est aussi un sport qui fait travailler beaucoup plus un côté que l'autre.

    On pourrait encore donner beaucoup d'exemples dans ce sens et si quelqu'un a des contre-exemples ou des remarques sur ce sujet, nous serions ravis de les avoir par email ou sur le forum du site.

Côme : des cuisses impressionnantes pour son âge ! Il pousse 10 x 220 Kgs à la presse oblique. Une puissance terrible que l'on sent bien lorsque l'on combat contre lui !

Et Marco, le frère jumeau de Côme : une des transformations les plus impressionnantes de l'histoire du club (plusieurs reps à 340 Kgs à la presse à cuisses à 17 ans !)

    Pendant très longtemps, on a cru que la musculation et les sports de combat étaient incompatibles : le travail avec charges était censé nous faire perdre de la vitesse et de la souplesse au dépend de la masse musculaire. Nous n’avons personnellement jamais adhéré à ce genre de croyance et avons toujours utilisé la musculation comme un outil fantastique ayant une place prépondérante dans nos entraînements (principalement pour les compétiteurs). Evidemment, il ne s’agissait pas de faire n’importe quoi n’importe comment mais d’obéir à une certaine logique découlant d’une bonne compréhension du fonctionnement de notre corps, de ses muscles et des éléments principaux entrant en action lors de la pratique de notre discipline.

    Paul (12 ans), à la presse à cuisses, déjà très musclé pour son âge :

    Nous n’allons pas expliquer ici en détail notre manière de faire, ce serait bien trop long et fastidieux, mais plutôt résumer nos objectifs :

    1) Renforcement des principaux muscles entrant en action dans les sports de combat.

    2) Gain de puissance (donc de force et de vitesse).

    3) Assurer une meilleure stabilité (essentielle dans les combats).

    4) Prévention des blessures.

    5) Gain de masse musculaire (après tout le point de vue esthétique entre aussi en considération dans la motivation de nos jeunes compétiteurs).

                                     Gilles, le roi du squat !

    La difficulté consiste à ne jamais perdre de vue que l’objectif doit être compatible avec l’amélioration des qualités sportives du compétiteur et de ne pas se laisser griser par des résultats uniquement liés au volume musculaire. Malgré les critiques que l’on a pu entendre pendant des années sur nos méthodes de musculation qui risquaient de ralentir nos élèves, les vitesses phénoménales d’exécution des Sébastien, Kevin Vandewalle, Kevin Lecreq et autres sont là pour rappeler que nous n’étions pas sur la mauvaise voie.

    Pour couronner le tout (et achever de choquer certains), nous n’avons pas hésité à mettre les plus doués de nos jeunes boxeurs à la musculation à un âge très précoce, ignorant en cela les contre-indications (souvent ridicules et infondées) de la croyance populaire (et de certains médecins généralistes complètement à côté de la plaque en matière de sport !) Evidemment là encore, il ne fallait pas faire n’importe quoi et élaborer des méthodes de musculation adaptées à la personne et à son âge.

                          Sébastien à 11 ans : pas vraiment massif !

         Et quelques années plus tard après un gros travail en musculation :

    Sébastien a commencé la musculation à l’âge de 14 ans : il était très maigre quand il était petit et il est le premier à reconnaître tout le bien que cela lui a fait tant dans l’amélioration de ses qualités sportives que d’un point de vue psychologique. Son frère Kevin a commencé encore bien plus tôt (il faisait déjà un peu de musculation à l’âge de 8 ans !!!) et les cuisses très fortes et musclées qu’il possède aujourd’hui sont la conséquence de son travail précoce dans ce domaine. Kevin Lecreq a, quant à lui, commencé à l’âge de 11 ans et les résultats qu’il a obtenus sont particulièrement impressionnants.

                    Kevin Vandewalle à l'âge de 9 ans et aujourd'hui :

    Pour vous donner un aperçu de certaines de leurs performances :

    Kevin Vandewalle et Sébastien, avec des poids de corps d’environ 63 kgs, font des séries de 10 répétitions à 150 kgs au squat et de 6 à 10x 260 kgs à la presse à cuisses. Rapporté à leurs poids de corps et avec leur vitesse, vous imaginez aisément la puissance dans les coups de pieds.

  Kevin Lecreq à l'âge de 14 ans (déjà bien musclé) et aujourd'hui (à 19 ans) :

    Kevin Lecreq a réalisé des séries de 3 à 4  répétitions à 100 kgs au développé couché dès l’âge de 17 ans, ce qui est assez phénoménal pour son gabarit et son âge, d’autant plus qu’il n’arrête pas de progresser.

    Kevin, début 2013, 5x130 Kgs au développé couché pour un poids de corps de 63 Kgs !!

     La pratique des sports de combat est-elle une alternative originale et intéressante aux centres de remise en forme ? Aucun doute là-dessus, d'ailleurs le phénomène se répand peu à peu en parallèle avec une certaine évolution des mentalités.

    Du point de vue du renforcement musculaire, on sait à quel point les sports de combat sont des sports complets faisant travailler chaque muscle de la tête aux pieds avec une prédilection pour des muscles assez difficiles à renforcer comme les abdominaux et les fessiers.

    Sur le plan cardio-vasculaire, les cours "loisirs" font essentiellement appel à la filière aérobie, qui fait travailler le coeur de façon idéale, entrecoupées de quelques accélérations afin d'améliorer force et vitesse.

    Est-il nécessaire encore de s'étendre sur le bienfait du travail de la souplesse intégré à notre sport ? Cela remplace bien des heures de stretching dans les salles spécialisées avec un résultat réellement perceptible au bout d'un certain temps.

    On pourrait parler encore du travail de l'équilibre, de la coordination, des réflexes, dont le maintien ou le développement sont indispensables à tout âge de la vie.

    L'énorme avantage que l'on a est de pouvoir développer toutes ces facultés avec un sport utile et distrayant, presque sans s'en rendre compte ! Et le tout dans une ambiance "club" autrement plus motivante que la tristesse de certains centres.

    L'image d'un sport violent, difficile d'accès, se pratiquant dans la douleur, le sang et les larmes est aujourd'hui obsolète. Place à la forme, au plaisir et au bien-être !